Plus de 628 000 électeurs gabonais sont appelés aux urnes, ce samedi, pour élire leur nouveau président. Onze candidats sont en lice, parmi lesquels les deux favoris de cette élection : le président sortant Ali Bongo et l’ancien ministre Jean Ping.
L’heure du combat final a sonné, samedi 27 août, au Gabon pour l’élection présidentielle entre le chef de l’État sortant Ali Bongo Ondimba et son principal rival Jean Ping, un ex-cacique du régime qui prétend mettre un terme à la dynastie au pouvoir depuis 50 ans.
Un peu plus de 628 000 électeurs sont appelés à choisir leur futur président en se rendant dans les bureaux de vote ouverts de 7 h 00 (6 h 00 GMT) à 18 h 00.
Le scrutin à un seul tour se déroule dans un contexte économique très difficile pour le petit pays d’Afrique centrale dépendant des recettes pétrolières, et frappé de plein fouet par la chute des cours du baril. Un tiers des quelque deux millions d’habitants vit dans la pauvreté malgré de grandes richesses forestières et minières.
Ali Bongo Ondimba, 57 ans, élu en 2009 après la mort de son père Omar resté 41 ans au pouvoir, affronte dix candidats, dont l’ancien patron de l’Union africaine Jean Ping, 73 ans, plusieurs fois ministre sous Bongo père.
Alors que le président-candidat partait largement favori pour un nouveau septennat face à une opposition dispersée, le rapport de force s’est rééquilibré avec l’alliance de l’opposition autour de Jean Ping le 16 août, deux autres poids lourds de la vie politique locale s’étant désistés.