La COP 28 de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Cette conférence tirera un premier bilan mondial de l’action menée par l’ensemble des États pour se conformer à l’accord de Paris, conclu lors de la COP 21 en 2015, qui fixe comme objectif de limiter la hausse de la température à 1,5°C d’ici la fin du siècle.
L’ONU demande la sortie des énergies fossiles
Le secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell a appelé à la sortie des fossiles, suivant les recommandations de multiples rapports de l’ONU.
“Si nous ne donnons pas le signal de la phase terminale de l’ère fossile telle que nous la connaissons, nous préparons notre propre déclin terminal”, a-t-il lancé devant l’ensemble des délégués. “Et le prix payé le sera en vies humaines”.
Premières annonces de financement du fonds “pertes et dommages”
Certains pays participant à la COP 28 ont déja promis plus de 420 millions de dollars pour le fonds “pertes et dommages” destiné aux pays vulnérables face au changement climatique. Les Emirats ont promis 100 millions de dollars. Le Royaume-Uni, 75 millions de dollars. Les Etats-Unis, 17, 5 millions de dollars. Il faudrait 600 milliards de dollars pour developper les énergies renouvelables sur le continent africains.
En ouverture de la Conférence climatique à Dubaï, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres Il met un coup de pression aux pays les plus riches. Il les appelle à tenir leurs engagements en matière de financement de l’adaptation. Il faudrait un peu plus de 600 milliards de dollars pour financer les énergies renouvelables sur les continents africains.