Maurice participe à la COP28 à Dubaï, prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023, dans le but de trouver des solutions durables pour freiner le problème du changement climatique, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Kavi Ramano. lors d’une conférence de presse.
Le ministre Ramano a parlé de l’engagement proactif de Maurice lors de la 28e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28). Soulignant l’importance de la participation, il a souligné l’inclusion de représentants des secteurs public et privé dans les “événements parallèles de la COP”.
Ces occasions, prévues entre le 4 et le 10 décembre, mettront en lumière les meilleures pratiques du pays en matière de programmes durables, en se concentrant particulièrement sur des thèmes tels que la transition vers les énergies renouvelables, les rapports ESG et la promotion des partenariats dans le secteur du tourisme, a ajouté. Le ministre a énuméré les institutions contribuant à ces événements, notamment l’Economic Development Board, Business Mauritius et des acteurs clés des secteurs financier et agricole.
Tout en reconnaissant la vulnérabilité accrue de Maurice aux impacts du changement climatique, le ministre Ramano a souligné l’engagement de la nation à mobiliser des ressources substantielles pour l’adaptation et le renforcement de la résilience. Il a présenté la stratégie du pays visant à limiter l’augmentation de la température en dessous du seuil critique de 1,5 degré Celsius, exprimant des investissements importants dans les énergies renouvelables et une approche circulaire et rentable pour conduire la transition énergétique. La position du pays, a-t-il ajouté, repose sur la volonté d’inclusivité et de représentation globale de toutes les parties prenantes, avec un accent particulier sur l’autonomisation des communautés vulnérables, des jeunes, des femmes et de la société civile.
Le ministre Ramano a souligné la nécessité urgente de créer un « fonds spécial » dédié pour faire face aux « pertes et dommages » causés par les événements météorologiques extrêmes, soulignant son rôle central dans les délibérations de la COP28. En outre, il a souligné la voix unie des pays en développement pour exiger des actions concrètes sur cette question.
Il a également évoqué les attentes de Maurice à l’égard de ce sommet mondial, exhortant les pays industrialisés à honorer leurs promesses de financement, cruciales pour renforcer la résilience des pays en développement. Le ministre Ramano a ainsi résumé l’engagement inébranlable de Maurice en faveur de l’action climatique mondiale et son appel à un soutien substantiel de la part de toutes les entités participantes.