Aujourd’hui, 2 octobre, est célébré le 154e anniversaire de Mahatma Gandhi, l’apôtre du non violence.
Mohandas Karamchand Gandhi, fête en ce jour son 154e anniversaire. Décrit comme l’apôtre du non violence, Gandhi a appliqué de manière admirable les principes de la désobéissance civile non violente en Inde pour la libérer de la domination étrangère. On l’appelle le Mahatma, ce qui veut dire « la grande âme ».
Il a mené des campagnes pour soulager la pauvreté, élargir les droits des femmes, établir l’harmonie religieuse et ethnique et éliminer les injustices du système de caste. Il est par ailleurs désigné par Martin Luther King et Nelson Mandela, comme la source de leur inspiration dans leur lutte pour les droits de leurs peuples.
La vie et la philosophie de la non-violence de Mahatma Gandhi continue, encore aujourd’hui, à inspirer des leaders politiques mais aussi beaucoup de personnes à travers le monde dans leurs vies de tous les jours. À Maurice, la mémoire de celui qui a mené l’Inde à l’indépendance sans recourir à la violence, est toujours vive. De ce fait, le 2 octobre est célébré par des dépôts de gerbes mais aussi d’autres activités socio-culturelles.
Autre fait que plusieurs biographes ont complètement ignoré pendant plusieurs décennies est la visite de Mohandas Karamchand Gandhi à Maurice en 1901, plus précisément du 29 octobre au 15 novembre. Le jeune Mohandas Gandhi débarque à Maurice quelques jours seulement après avoir atteint ses 32 ans. Son navire, en route vers Bombay, après avoir quitté Durban en Afrique du Sud, avait besoin de ravitaillement. Gandhi était l’invité du commerçant indien Ahmed Goolam Mohammed.
Ce qu’il faut retenir de cette visite, selon certains historiens, c’est l’appel de Gandhi aux intellectuels d’origine indienne de l’époque de s’impliquer davantage dans la politique et d’accorder une importance cruciale à l’éducation de leurs enfants. Il a aussi visité plusieurs maisons de travailleurs engagés, notamment à Rivière-du-Rempart, Saint-Pierre et Rose-Belle et fut horrifié par leurs conditions de vie. Il prodigua les mêmes conseils à ces derniers.