Confronté à une “mutinerie” au sein de son gouvernement et du Parti conservateur, le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui s’accrochait jusqu’ici au pouvoir, a fini par démissionner.
“Le Premier ministre a pris la bonne décision (…). Nous avons besoin de calme et d’unité maintenant et de continuer à gouverner jusqu’à ce qu’un nouveau chef du parti soit désigné”, a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, dans un tweet envoyé depuis Bali, en Indonésie, où elle doit assister vendredi à une réunion ministérielle du G20.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, usé par les scandales et affaibli par une série de démissions sans précédent, a annoncé jeudi sa démission de chef du Parti conservateur, ouvrant la voie à son remplacement à la tête du gouvernement. Une décision devenue inévitable, que le Premier ministre britannique aurait dû prendre plus tôt, estime Catherine Coron, maîtresse de conférence en civilisation britannique à l’Université Paris II.
Le Premier ministre britannique a annoncé sa démission comme chef du Parti conservateur et, par conséquent, sa future démission comme chef du gouvernement. “Je resterai en place jusqu’à ce qu’un nouveau dirigeant soit désigné”, a-t-il déclaré lors d’une allocution devant le 10 Downing Street. “C’est clairement la volonté du Parti conservateur qu’il y ait un nouveau leader et donc un nouveau Premier ministre”, a-t-il reconnu, se disant “triste d’abandonner le meilleur travail au monde”.