Maurice accueille la conférence africaine sur la cybersecurité. La conférence de trois jours sur la cyber-résilience africaine, organisée par Cyber Resilience for Development Project (Cyber4D). C’est une initiative de l’Union européenne (UE), en étroite collaboration avec le ministère des technologies de l’information, de la communication et de l’innovation, a débuté hier à l’hôtel Hennessy Park à Ebène.
Le ministre des Transports terrestres et du Métro léger, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international, Alan Ganoo ; le Ministre des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin ; ainsi que l’ambassadeur de l’UE auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles, M. Vincent Degert, étaient présents à l’occasion. La ministre des TIC et de l’Innovation de la République du Rwanda, Mme Paula Ingabire, et d’autres participants de divers pays, dont le Sri Lanka, la République dominicaine et différentes régions africaines, assistent à la conférence.
Le ministre Balgobin a souligné que la conférence avait été organisée principalement pour lancer “Maurice en tant que hub Cyber4D” ainsi que pour permettre aux pays africains d’engager des discussions avec des experts Cyber4D et de tirer des enseignements de leurs expériences concernant divers aspects de la cyber-résilience.
En outre, le ministre Balgobin a ajouté que la cybercriminalité n’était pas seulement une question d’attaques contre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et des systèmes informatiques, mais aussi contre les valeurs fondamentales et le potentiel de développement humain des sociétés, qui s’appuyaient de plus en plus sur les technologies de l’information.
« À la lumière de cela, nous avons le devoir de protéger notre société et nos individus contre de tels cybercrimes et, à cet effet, une réponse efficace de la justice pénale est vitale », a-t-il souligné.
Le ministre a énuméré les moyens par lesquels Maurice combattait la cybercriminalité. Il s’agissait notamment du renforcement des capacités pour lequel le Centre d’excellence de l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans le domaine de la cybersécurité a été créé ; la promulgation d’une nouvelle législation sur la cybersécurité et la cybercriminalité pour garantir que la législation mauricienne reste solide et résistante à la cybercriminalité ; le respect des normes internationales ; et l’élaboration du plan national de réponse aux incidents cybernétiques.
En outre, le ministre Deepak Balgobin a rappelé que ces initiatives jouaient un rôle important dans le classement de Maurice dans l’Indice mondial de cybersécurité de l’UIT, où Maurice était actuellement classé 17e au niveau mondial et plaçait le pays au premier rang en Afrique au cours des huit dernières années.