À l’appel des mouvements et partis de gauche, des milliers de Brésiliens ont manifesté, samedi, dans quelque 84 villes du pays pour demander la destitution du président Jair Bolsonaro. Certains leaders de la droite et du centre-droit ont, eux, pris place dans les défilés pour dénoncer les conséquences de la crise économique
Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté, samedi 2 octobre, dans plusieurs villes du pays, à l’appel des mouvements et partis de gauche, pour réclamer une nouvelle fois la destitution du président d’extrême droite Jair Bolsonaro et dénoncer les hausses du coût de la vie.
Les rassemblements les plus importants se sont tenus à Rio de Janeiro, Sao Paulo ou Brasilia à l’appel de la “Campagne nationale Bolsonaro dehors”, soutenue par une douzaine de partis de gauche et de nombreuses centrales syndicales. Si ces appels à manifester ont été lancés dans 167 villes du pays, un décompte de la presse brésilienne indique que des rassemblements se sont tenus dans 24 des 27 États du Brésil et dans 84 villes, dont 14 capitales d’État.
Certains leaders de la droite et du centre-droit ont pris place dans les défilés pour dénoncer les conséquences de la crise économique dans le pays, bien que ne soutenant pas nécessairement l’appel à la destitution.