On a vécu des moments éprouvants en 2020 à cause de la Covid 19. Au fil du temps, on a cru qu’on était finalement covid safe et il y a eu un relâchement de notre part concernant les mesures sanitaires à adopter. Or, nous nous sommes carrément trompés. Voilà que sans crier gare, le coronavirus refait son apparition sur notre territoire. Nous sommes une fois de plus sur le pied de guerre pour combattre cet ennemi invisible qui ébranle notre société, chamboule nos habitudes et nous oblige à voir les choses différemment. .
Le monde est mobilisé et vit à l’heure de la Covid 19. Les hôpitaux sont débordés et les autorités s’évertuent pour se procurer des vaccins anti covid pour faire vacciner leur population afin de freiner la propagation de la pandémie et atteindre l’immunité collective. Le personnel médical est exténué et ne sait plus où se donner de la tête. Il est confronté à l’épineuse question de quel patient traité en premier? Les volontaires s’activent à distribuer de la nourriture aux personnes vulnérables de la société et à ceux qui ne peuvent se déplacer. Ce virus mortel a déjà fait 2,809,218 morts (selon le site worldmeters.info).
Devant les proportions alarmantes que prend la Covid 19, nous nous sentons vulnérables, impuissants et humbles devant la loi divine. Nous nous rendons compte que l’avenir est incertain et il ne nous appartient pas. Nul ne sait de quoi demain sera fait et pendant combien de temps nous devons cohabiter avec le virus. Désormais, nous devons apprendre à vivre avec le coronavirus tout en respectant les mesures sanitaires. Au cas contraire, nous sommes foutus.
Tout à coup, confinement oblige, notre liberté est restreinte. Nous avons de l’argent mais nous ne pouvons pas sortir quand nous voulons pour faire nos emplettes et acheter d’autres produits. Au supermarché, les mesures sanitaires sont de rigueur. Nous nous empressons d’acheter des produits de première nécessité et le superflu devient secondaire.
Avec le confinement, les liens familiaux se resserrent. Les gens prennent le temps de vivre et passent plus de temps avec leurs enfants. Ils ont plus de temps à s’occuper de leurs animaux domestiques et de s’adonner à des activités constructives Le travail est relégué au second plan. Il n’y a plus de tight deadline pour compléter une tâche particulière. Face à cet ennemi invisible qu’est le coronavirus, une chaine de solidarité se construit naturellement entre voisins. Le partage et l’entraide deviennent des valeurs sûres.
Riches ou pauvres, la peur hante tout le monde. L’argent, le prestige et la gloire n’ont plus de valeur car la vie ne tient qu’ à un fil. Les voyages et les loisirs ne riment plus avec une vie réussie. Pas de sortie à la plage, au restaurant ou au cinéma. Les voitures restent dans les garages et les avions sont cloués au sol. En conséquence, le prix du carburant baisse, la pollution diminue et la nature reprend ses droits. Avec l’arrêt des activités humaines, les animaux sauvages se promènent avec nonchalance en ville: “Les animaux sont dépollués du bruit humain” résume un chercheur. Ce que Greta Thunberg et autres écologistes n’ont pu obtenir, le coronavirus l’a obtenu (l’air pur, l’eau claire des rivières, un environnement propre et sain, un océan silencieux qui respire et des animaux marins heureux et épanouis qui nagent en toute insouciance loin de la pollution sonore).
Ce que les nutritionnistes et autres professionnels de santé ont toujours tenté de rendre possible, le coronavirus l’a imposé. Les restaurants et autres food courts sont fermés. Les fast foods ne sont plus disponibles et nous sommes contraints de préparer notre repas au quotidien. Cela est bénéfique pour notre santé et c’est un grand pas en avant pour combattre le diabète et l’obésité.
Ce que la société a eu du mal à établir, le coronavirus l’a fait. Ce virus a mis en place une société égalitaire en ce temps de crise sanitaire. Les gens issus de toutes les couches sociales font la queue en file indienne dans les centres de vaccination pour se faire vacciner. Aucun traitement de faveur n’est accordé en fonction de classe sociale ou statut, c’est le first come first served.
Aimons-nous les uns les autres et faisons montre de notre humanité en toutes circonstances. Après tout, comme dit l’anglais, the most valuable gift we can give to others is ourselves. Restons soudés face au coronavirus, revenons à l’essentiel et soyons responsables en adoptant les bons gestes. Ils en valent la peine.