Un enseignant qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet a été décapité, vendredi 16 octobre, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et son agresseur présumé tué par la police dans la ville voisine d’Éragny (Val-d’Oise), trois semaines après l’attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Les faits se sont déroulés vers 17 h, près du collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, selon une source policière. Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de la ville ont été appelés pour un individu suspect rôdant autour d’un établissement scolaire, selon cette source. Sur place, ils ont découvert la victime et, 200 mètres plus loin à Éragny, ont tenté d’interpeller un homme armé d’un couteau qui les menaçait et ont fait feu sur lui.
Selon une source policière, la victime est un professeur d’histoire du collège du Bois-d’Aulne. L’agresseur présumé, dont l’identité n’a pas été immédiatement établie, est décédé, a-t-on indiqué de source judiciaire. Selon une source proche de l’enquête, il a crié “Allah Akbar” avant d’être abattu.
Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si l’agresseur est l’auteur d’un message posté sur Twitter par un compte désormais fermé et qui montre une photo de la tête de la victime. Sous cette photo, un message menace Emmanuel Macron, “le dirigeant des infidèles”, et son auteur assure vouloir venger celui “qui a osé rabaisser Muhammad”.