Le
chanteur algérien Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à
travers le monde et l’interprète du célèbre “A Vava Inouva”, est mort
à l’âge de 70 ans. Il a succombé à une maladie pulmonaire.
L’Algérie vient de perdre l’un de ses plus grands artistes. Le chanteur algérien Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde et l’interprète du célèbre “A Vava Inouva”, est mort samedi 2 mai à Paris, à l’âge de 70 ans, d’une maladie pulmonaire.
“Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père (à tous), Idir, le samedi 2 mai à 21h30. Repose en paix papa”, a annoncé un message publié sur la page Facebook officielle du chanteur, installé en France.
“J’ai appris avec une immense tristesse la nouvelle du décès” d’Idir, “une icône de l’art algérien”, a salué dans un tweet le président algérien Abdelmadjid Tebboune. “Avec sa disparition, l’Algérie perd un de ses monuments”.
De son vrai nom Hamid Cheriet,
Idir était né le 25 octobre 1949 à Aït Lahcène, près de Tizi-Ouzou, capitale de
la Grande-Kabylie. Alors qu’il se destinait à être géologue, un passage en 1973
sur Radio Alger change le cours de sa vie: il remplace au pied levé la
chanteuse Nouara, et sa chanson en langue berbère “A Vava Inouva”,
qui évoque les veillées dans les villages kabyles, fait le tour du monde à son
insu pendant qu’il fait son service militaire.