Deux journalistes de Reuters condamnés à sept ans de prison en Birmanie, après avoir enquêté sur un massacre de musulmans rohingyas, ont été libérés mardi 7 mai, à l’issue de mois de pression internationale sur le gouvernement du prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi. Wa Lone et Kyaw Soe Oo ont été assaillis par les médias en sortant de la prison de Rangoun où ils ont passé plus de 500 jours en détention.
« Je suis un journaliste et je vais continuer à travailler », a déclaré Wa Lone. « J’ai hâte de retourner à la rédaction et de revoir ma famille et mes collègues », a-t-il ajouté. L’ONU a salué dans un communiqué leur libération dans le cadre d’une grâce comme un pas vers une plus grande liberté de la presse et un signe de l’engagement du gouvernement en faveur de la transition démocratique en Birmanie.