Des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont commencé à être libérés vendredi. Selon le ministère qatari des Affaires étrangères, 24 otages du mouvement islamiste — 13 Israéliens, 10 Thaïlandais et un Philippin — ont été remis vendredi au Comité international de la Croix-Rouge à Gaza, tandis qu’Israël a libéré 39 femmes et enfants détenus dans ses prisons.
Le ministère israélien de la Justice a publié une liste de 300 prisonniers susceptibles d’être libérés, principalement des adolescents détenus au cours de l’année écoulée pour des jets de pierres ou d’autres délits mineurs. Pour chaque otage israélien libéré par le Hamas, trois prisonniers palestiniens devraient être libérés.
Le calme est donc revenu dans l’enclave palestinienne de Gaza, après des semaines de bombardements intensifs et de tirs d’artillerie. Aucun combat n’a été signalé dans les heures qui ont suivi le début de cette « pause humanitaire ».
La trêve amorcée vendredi doit notamment permettre l’entrée d’un plus grand nombre de convois d’aide. « Trois camions transportant 150 000 litres de carburant et quatre camions de gaz sont entrés [dans la bande de Gaza par Rafah], soit 84 tonnes », a ainsi déclaré à l’Agence France-Presse Waël Abou Omar, directeur des communications du point de passage de Rafah, côté palestinien.
Pendant la majeure partie des sept dernières semaines de guerre, Israël avait interdit l’entrée de carburant sur le territoire, affirmant qu’il pourrait être utilisé par le Hamas à des fins militaires, bien qu’il ait occasionnellement autorisé l’entrée de petites quantités.