Aux bombardements intensifs de l’armée israélienne qui ravagent la bande de Gaza nuit et jour depuis le 7 octobre, s’ajoute la mise en place du siège complet de l’enclave. Les morts et les blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants, se comptent par milliers, et leur nombre ne cesse d’augmenter chaque jour. Les hôpitaux sont débordés et manquent cruellement de fournitures médicales et de médicaments.
Les destructions de bâtiments résidentiels, écoles, universités, lieu de culte et d’infrastructures sont massives, des quartiers entiers sont dévastés. D’innombrables familles contraintes de fuir leur domicile, ont trouvé un refuge précaire dans les écoles. Déjà éprouvés par 16 ans de blocus israélien, les 2,3 millions d’habitants de Gaza sont aujourd’hui privés d’eau, d’électricité, de gaze, de carburant et de nourriture. L’asphyxie est totale. La situation est dramatique, annonçant une catastrophe humanitaire!
75 ans de souffrance, 75 ans d’humiliation, 75 ans de douleur et 75 ans de patience, mais 75 ans de détermination pour un peuple qui continue sa résistance historique contre les forces de l’occupation israélienne malgré toutes les pertes et en dépit de la situation dramatique causée par ces longues années d’occupation. Le 15 mai 1948 est le début d’une longue histoire de souffrance, d’occupation et d’humiliation pour ce peuple isolé, ce peuple enfermé et ce peuple courageux, ce peuple palestinien, ce peuple qui est en train de vivre actuellement une situation très difficile depuis sa Nakba ou la catastrophe de 1948 qui restera dans la mémoire de toutes les générations palestiniennes.
Depuis 1948 et jusqu’à nos jours, le peuple palestinien souffre de toutes les mesures de l’occupation : massacres-crimes-attaques-agressions-humiliations-difficultés- bombardements-fermeture-encerclement-prisons.
La catastrophe pour les Palestiniens a commencé par des massacres et par des crimes commis par les forces de l’occupation israélienne contre des femmes et des enfants voire des vieillards isolés, qui ont été obligés de quitter leurs maisons et leurs villages occupés par les militaires israéliens. La majorité de ces Palestiniens sont toujours réfugiés dans les pays arabes voisins et attendent toujours leur droit au retour dans leur villes et villages d’origine. Ils rêvent de retrouver Jaffa , Haifa, Nazareth, Ramla et Safad, ils gardent toujours les clés de leurs maisons en gardant l’espoir de revenir toujours vivre sur leur terre palestinienne.
La flambée actuelle de violence liée au conflit continue de faire payer un lourd tribut à la vie des enfants et de leurs familles dans l’État de Palestine. Rien ne justifie le meurtre, la mutilation ou l’enlèvement d’enfants. Le temps perdu pour mettre fin au conflit aura inévitablement des conséquences encore plus dévastatrices pour les enfants.
La population de Gaza a plus que jamais besoin de votre soutien !
En cette occasion nous avons un seul mot à dire : la Palestine malgré toutes ces années de souffrance et de douleur, malgré toutes les mesures de l’occupation et malgré l’indifférence de la communauté internationale impuissante, restera toujours vivante et le pays sera libre un jour grâce aux sacrifices du peuple courageux. Un peuple qui demande une chose en cette occasion : le respect et l’application du droit international en Palestine.
Le droit international reconnaît le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et interdit la discrimination raciale, l’apartheid, le génocide, l’annexion, l’agression et la torture.
Les États ont l’obligation de veiller à ce que les autres États respectent le droit international et de poursuivre les crimes suspects dans les tribunaux français sous la compétence universelle, y compris pour le crime d’apartheid. Israël a mis en place et maintient un régime institutionnalisé de domination raciale et de répression du peuple palestinien : c’est un apartheid, c’est un crime contre l’humanité. Le reconnaître, c’est pouvoir le combattre pour l’éliminer.