Les débats concernant la motion de la remise en liberté conditionnelle de Vimen Sabapati ont finalement pris fin ce lundi après-midi en cour de district devant la magistrate, Valentine Mayer. Le sergent Korimbocus de la Special Stricking Team a été contre-interrogé par le leading counsel de Vimen Sabapati, Me Shakeel Mohamed et également par l’avocat de la poursuite. Concernant l’ADN du présumé suspect, l’inquiring officer affirme qu’une « quantité insuffisante d’ADN a été récupérée sur les colis saisis pour générer un profil d’ADN et toutefois le rapport d’empreintes digitales est attendu.
La police objecte à la remise en liberté conditionnelle de Vimen Sabapati tout en évoquant les trois objections notamment : ‘Absconding’, ‘interfering with witnesses’ et ‘reoffending’. Cependant, Me Shakeel Mohamed a toutefois démoli ces trois objections respectivement.
Le leading Counsel a expliqué à la cour que Vimen Sabapati a un lien familial et il a sa mère de 74 ans, son épouse, ses deux enfants de 16 et 14 ans, sa sœur qui est souffrante et ainsi que son neveu et sa nièce à sa responsabilité. De plus, il entraîne le Muay Thaï à une cinquantaine de jeunes. Cependant depuis que ce directeur de plusieurs compagnies est en détention depuis 4 mois et demi, ses proches sont confrontés à des problèmes financiers. De ce fait, Me Mohamed a fait ressortir que son client n’a aucun intérêt de se fuir de son pays natal.
« There maybe a potential co-accused or witness, or there maybe not too…”, lance Me Mohamed. De fait, selon l’avocat, il n’y a aucun lieu pour son client interferer avec les témoins. De plus, l’homme de loi a aussi fait ressortir que Vimen Sabapati n’a jamais commis aucun délit de drogue dans le passé. Interrogé par son avocat, Vimen Sabapati a dit haut et fort en cour qu’il a été tout simplement piégé dans cette affaire. Le ruling de la magistrate est tant attendue, le 26 septembre prochain.
