C’est un nouveau regain de violence entre Palestiniens et Israéliens, dans un contexte de tensions politiques accrues en Israël et dans un climat particulièrement tendu entre l’État hébreu et les Palestiniens depuis le début de l’année. Cette escalade intervient, par ailleurs, en plein milieu du Ramadan, mois sacré pour les musulmans, qui coïncide cette année avec la pâque juive – qui commence ce mercredi 5 avril au coucher du soleil, faisant craindre un engrenage de la violence. Tout a commencé mardi soir, lorsque des heurts ont éclaté autour et au sein de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, entre des Palestiniens et la police israélienne. Les forces israéliennes ont brutalement agressé des dizaines de fidèles palestiniens à l’intérieur d’Al-Aqsa et les ont fait sortir de force alors qu’ils priaient pacifiquement.
“L’attaque israélienne sur la bande de Gaza ce matin est une tentative ratée d’empêcher Gaza de continuer à soutenir, par tous les moyens, notre peuple à Jérusalem et en Cisjordanie”, a ainsi affirmé le porte-parole du Hamas, cité par Ha’Aretz. “La patience des forces de résistance à Gaza est à bout, nous ne laisserons pas seuls les fidèles de la mosquée Al-Aqsa”, a renchéri le porte-parole des Brigades Al-Qassam [branche armée du Hamas].