Selon l’étude publiée ce vendredi par les scientifiques du Global Carbon Project, les émissions de CO2 d’origine fossile “devraient augmenter de 1 % par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19”. Les émissions de CO2 produites par la consommation d’énergies fossiles – pétrole, gaz ou charbon – vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d’air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi 11 novembre.
Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu’une chance sur deux d’éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 d’origine fossile “devraient augmenter de 1 % par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19”, selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l’utilisation du pétrole (+ 2,2 %), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+ 1%). Les émissions dues au charbon, en décroissance depuis 2014, devraient croitre de 1 % et retrouver voire dépasser leur niveau record de cette année là.