Huit milliards aujourd’hui, dix milliards d’ici à la fin du siècle. Alors que la population mondiale atteint un nouveau palier mardi, une inquiétude ressurgit : alors que la planète est déjà mise à mal par le dérèglement climatique, sommes-nous trop nombreux ?
Nous sommes désormais huit milliards d’humains sur la planète. Selon les modélisations de l’ONU, l’humanité franchit ce cap mardi 15 novembre, onze ans après avoir passé celui des sept milliards, le 31 octobre 2011. Pour certains, cette annonce est à saluer comme la preuve de l’amélioration des conditions de vie des individus à l’échelle planétaire. Pour d’autres, elle apporte surtout son lot d’inquiétudes et de questionnements. Jusqu’où ira la croissance démographique ? Et alors que les dirigeants du monde entier sont réunis à l’occasion de la COP27 pour trouver des solutions au dérèglement climatique, la planète pourra-t-elle supporter et subvenir aux besoins d’une population de plus en plus nombreuse ?
“Nous attendons la naissance du huit milliardième habitant de la planète Terre. Cet événement doit à la fois permettre de nous émerveiller des progrès en matière de santé, qui ont permis d’allonger la durée de vie et de réduire considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile, mais doit aussi sonner comme un rappel de notre responsabilité partagée à prendre soin de notre planète”, résumait le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le 11 novembre.