Fonction publique, énergie, transports publics, routiers, agroalimentaire, commerce… De nombreux secteurs, du public comme du privé, avaient déposé des appels à la grève pour la journée de mardi afin de réclamer une hausse des salaires et l’arrêt des réquisitions de grévistes dans les raffineries. Près de 150 points de rassemblement étaient prévus en France. À Paris, le cortège a réuni 70 000 manifestants.
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue, mardi 18 octobre, en France pour la journée de “mobilisation et grève” interprofessionnelle pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries. À Paris, le cortège fort de plus de 70 000 manifestants selon la CGT s’est élancé vers 14 h 15 de la place d’Italie, derrière une banderole appelant à des augmentations et au “respect du droit de grève”.
Des incidents sont survenus en fin d’après-midi, avec quelques vitrines brisées par des casseurs et des affrontements, notamment à coup de projectiles, entre des manifestants vêtus de noir et les forces de l’ordre. La préfecture de police a fait état de six interpellations.
Peu avant le départ du cortège, le numéro un de la CGT Philippe Martinez a plaidé pour “un plan Orsec” sur les salaires et promis qu’il y aurait “des suites” à ce mouvement, jugé déjà “plus fort” que lors de la dernière journée d’action du 29 septembre au vu du nombre de champs professionnels appelés à cesser le travail.