Comme chaque année, la journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars. C’est l’occasion de réfléchir sur la condition féminine et faire un bilan des réalisations de la femme dans tous les domaines. Au niveau international, ONU Femmes a défini le thème suivant pour le 8 mars 2022 : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » ; ce thème rend hommage aux femmes et aux filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation.
A travers le monde, nombreuses sont les femmes qui chacune à sa manière, contribuent à lutter contre le changement climatique et la pollution. Elles œuvrent à protéger l’environnement et sensibiliser les autres à l’urgence d’adopter des gestes simples au quotidien pour bâtir un avenir durable et léguer un monde meilleur aux générations futures..
A titre d’exemple, les efforts de l’écologiste Suédoise Greta Thunberg n’ont pas été vains. Grâce à ses prises de position contre la dégradation de l’environnement et le changement climatique, cette jeune fille courageuse et déterminée a alerté le monde entier sur l’urgence de protéger l’environnement. Elle a fondé l’ONG Fridays for future et cette association compte aujourd’hui des membres dans beaucoup de pays y compris Maurice. Ces jeunes militants se mobilisent régulièrement pour sensibiliser les gens et les autorités sur la nécessite de prendre les mesures qui s’imposent pour combattre le réchauffement climatique.
Activiste et leader du peuple Waorani vivant dans la forêt amazonienne équatorienne, le procès le plus célèbre de Nemonte Nenquimo pourrait être celui intenté contre son propre gouvernement. En 2019, le peuple Waorani a réussi à stopper le forage pétrolier dans la forêt équatorienne, protégeant ainsi 200 000 hectares de l’exploitation en Amazonie, préservant les vies et les moyens de subsistance et établissant un précédent juridique pour les droits régionaux des indigènes. “J’ai grandi entourée par les chants des femmes sages de ma communauté qui disaient que la forêt verte que nous voyons aujourd’hui est toujours là parce que nos ancêtres l’ont protégée”, dit-elle
Je vis dans l’un des pays les plus riches du monde”, déclare Fatemah Alzelzela, du Koweit.
Cependant, explique-t-elle, le pays n’a pas encore adopté de gestion durable des déchets. Le Koweït produit 1,5 kilogramme de déchets par personne et par jour, soit deux fois la moyenne mondiale et 90 % de ces déchets finissent dans des décharges.
C’est ce qui a incité Fatemah Alzelzela à fonder Eco Star, un groupe à but non lucratif qui recycle les déchets des ménages, des restaurants et des écoles du Koweït. Le démarrage n’a pas été une tâche facile, dit-elle. Elle a dû faire face à la stigmatisation entourant la collecte des déchets et a été fréquemment mise de côté en raison de son âge et de son sexe. Fatemah Alzelzela a donc montré l’exemple en utilisant ses propres fonds pour financer Eco Star et en partageant son message sur Instagram, où elle a rassemblé plus de 20 000 personnes.
Depuis son lancement en 2019, l’entreprise a recyclé plus de 3,5 tonnes de plastique, 10 tonnes de papier et 120 tonnes de métal. Nous pouvons tous agir et inspirer les autres à agir à plus grande échelle”, déclare Fatemah Alzelzela.
A Maurice. les jeunes filles et les femmes ne sont pas en reste. Elles apportent leur pierre à l’édifice et s’évertuent à protéger l’environnement au sein des ONG et même à titre individuel. En cette journée internationale, nous saluons tout bas celles qui s’adonnent au recyclage, trient les déchets, confectionnent des sacs écologiques pour faire la guerre contre le plastique et militent contre le gaspillage alimentaire entre autres.