Avec plus de 400 millions de joueurs PUBG est l’un des jeux vidéo les plus joués de tous les temps à travers le monde. Ayant fait son apparition dans le monde au printemps 2017, ce jeu, inspiré du roman et du film japonais « Battle Royale », gagne du terrain dans des différents pays et même à Maurice récemment surtout depuis le début du confinement sanitaire en 2020.
Accros à ce jeu, devenu leur unique passe-temps, selon plusieurs psychologues, les enfants sont en danger et ils risquent de développer des comportements étranges et violents.
Le PUBG est, rappelons-le, un jeu collectif où les joueurs se livrent à des batailles virtuelles qui se répercutent, par la suite, sur leurs comportements dans la vie réelle. Très influencés par ce jeu, certains enfants continuent de vivre dans son ambiance même pendant le sommeil et se mettent en état d’hystérie en se réveillant.
Rita. V nous confie que ses deux enfants de 13 et 11 ans passent le plus clair de leur temps sur PUBG depuis 2 ans déjà. Elle a aussi remarqué que leur comportement a changé drastiquement. « Mo nepli kapve ek zot. Ene zourné kuma zot fini zot lecon ek asoir, zot zwer sa ek zot ban camarade virtuellement », explique cette mère de famille.
D’autre part, Vincent nous a fait part que la performance académique de sa fille de 16 ans a chuté après qu’elle a commencé à s’adonner à ce jeu vidéo qu’il considère comme un ‘satan virtuel’. « Nek mo tend mo tifi pe dire, touyer, marcher, li commence kozer ek ban dimun etrangers, pe zuer sa aller mem, li nepli apran cuma avan. Gouvernma bizin ban sa dan Moris », ajoute Vincent.
Le gouvernement chinois a interdit ce jeu vidéo aux joueurs de moins de 13 ans deux ans de cela. Ces adolescents ont besoin l’autorisation de leurs parents pour pouvoir accéder à PUBG.
Recemment un adolescent de 16ans s’est pendu dans sa maison de Hyderabad après avoir été interdit par sa mère de jouer au jeu vidéo. Elle souhaitait que son fils révise son examen d’anglais plutôt que de passer du temps en ligne. Ce décès a touché de nombreux parents indiens et ils réclament aujourd’hui l’interdiction du jeu. Ils souhaitent que leurs enfants se concentrent sur leurs études et les activités professionnelles plutôt que de jouer aux jeux vidéo qui sont très addictifs.
Les indiens considèrent que le jeu est une distraction mortelle. Ils prennent comme autre exemple, celui de ces deux jeunes de 20 ans qui ont trouvé la mort en mars dernier après avoir joué à PUBG sur leurs smartphones au bord d’une voie de train, ils ont été tués par le train qui arrivait.