Si la France semble devoir sortir bientôt de la vague Omicron, est-ce le «début de la fin» de la pandémie? La crise est «loin d’être terminée», a mis en garde le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, avant de préciser: «Le récit selon lequel Omicron provoque une maladie bénigne est trompeur (et) nuit à la réponse globale».
C’est un phénomène qui avait d’abord été vu en Afrique du Sud, avant d’être confirmé en Grande-Bretagne, au Danemark, et ensuite en France et dans les autres pays à travers le monde même à Maurice. Le variant Omicron est moins virulent que ses prédécesseurs. Sur le plan épidémiologique, cela se traduit par un démarrage bien plus lent qu’attendu des courbes des hospitalisations et des admissions en réanimation. Dans nos hôpitaux régionaux, Delta était ainsi encore largement prédominant il y a une dizaine de jours.
L’exercice de vaccination se déroule plus au moins bien à travers les différents centres de vaccination et nombreux sont les jeunes et ainsi que les personnes âgées qui ont déjà effectué leur booster dose (Johnson ou Pfizer). L’objectif de cette campagne de vaccination vise certainement à l’immunisation collective de la population. Depuis que le ministère a ouvert la vaccination au Pfizer pour les 40 ans à monter, les centres ont été pris d’assaut récemment.