L’Arabie saoudite autorisera 60 000 de ses résidents vaccinés contre le Covid-19 à effectuer le grand pèlerinage musulman à La Mecque, qui doit avoir lieu en juillet. Le quota de pèlerins avait déjà été drastiquement réduit en 2020 en raison de la pandémie de Covid 19.
Le hadj sera de nouveau perturbé par l’épidémie de Covid-19. L’Arabie saoudite a annoncé, samedi 12 juin, que ce grand pèlerinage annuel à La Mecque sera limité à 60 000 résidents préalablement vaccinés. Un quota drastiquement réduit pour la deuxième année consécutive afin d’empêcher une flambée des contaminations au coronavirus. Ceux qui voudront effectuer le hadj devront être des résidents ou des nationaux, avoir entre 18 et 65 ans, ne pas souffrir d’une maladie chronique et avoir été vaccinés, a indiqué, samedi, le ministère du Hadj et de la Omra dans un communiqué relayé par l’agence officielle SPA.
Lors du dernier hadj, un des cinq piliers de l’islam, seul une dizaine de milliers de fidèles résidant en Arabie saoudite avaient pu effectuer ce rite, contre 2,5 millions de participants venus du monde entier en 2019.
“Considérant la foule immense qui effectue le hadj, en passant de longs moments dans plusieurs endroits spécifiques, le plus haut niveau de précaution sanitaire est nécessaire”, a ajouté le ministère du Hadj, précisant que les autorités compétentes continuaient à surveiller la situation sanitaire et notamment l’apparition de nouveaux variants. Le pèlerinage, que tout musulman est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens, est habituellement l’un des plus grands rassemblements religieux du monde et présente en ce sens un risque élevé de propagation du coronavirus.