L’enquête CoviPrev, de Santé Publique France, montre que depuis le début de l’épidémie, le nombre de personnes en détresse psychologique augmente. En mars dernier, des spots de sensibilisation et un dispositif d’aide à distance par le biais de sites internet et de numéros de téléphone gratuits ont été mis en place.
Les effets du Covid-19 sont physiquement destructeurs, mais on parle moins de ses conséquences sociales et psychologiques. Elles vont de la dépression à un état de stress post traumatique, en particulier quand on a été confronté à la maladie ou au deuil.
Cela se traduit par la perte de l’envie de s’engager dans les activités habituelles, ça peut être un sentiment de culpabilité, mais aussi une perte d’appétit ou de sommeil. On peut être sujet à une anxiété généralisée, en étant en permanence tendu.e, énervé.e, ou avoir l’impression que quelque chose d’horrible va arriver à tous moments.
Certaines personnes souffrent de surcroît de symptômes somatiques comme la boule au ventre ou l’estomac noué. Elles peuvent être agitées en permanence et ne pas pouvoir tenir en place, et dans certains cas, plus graves, être en proie à des crises de panique.
L’étude CoviPrev, une enquête déclarative dans la population générale de plus de 18 ans, a été lancée par Santé Publique France en mars 2020. Les résultats montrent qu’au début de la crise au printemps, la situation s’est traduite par des symptômes d’anxiété très élevés au sein de la population en raison de l’impossibilité de comprendre ce qui allait arriver, quelles étaient les personnes à risque, et comment faire pour se protéger.