L’armée américaine a frappé, jeudi, des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie. Selon l’OSDH, au moins 17 combattants pro-Téhéran ont été tués. Il s’agit de la première opération militaire de l’administration de Joe Biden, décidée en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak.
Le président américain, Joe Biden, a autorisé, jeudi 25 février, une frappe en Syrie contre des infrastructures appartenant à ce que le Pentagone a présenté comme des milices soutenues par l’Iran. Qualifiant cette opération militaire de “défensive”, le porte-parole du ministère de la Défense américain, John Kirby, a précisé que des frappes avaient détruit “de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah”.
“Les frappes ont été autorisées en réponse aux attaques récentes contre le personnel américain et de la coalition en Irak, et à des menaces toujours en cours contre ce personnel”, a-t-il précisé.
“Les frappes ont détruit trois camions de munitions (…) Il y a beaucoup de morts. Au moins 17 combattants ont péri selon un bilan préliminaire, tous membres du Hachd al-Chaabi”, a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, en référence à la puissante coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran.