Plus de deux ans après son lancement en téléchargement gratuit, “Fortnite” et son mode “Battle Royale” continue de faire parler de lui. En ces temps de confinement, c’est l’un des jeux en ligne les plus plébiscités par les jeunes joueurs, au point d’inquiéter parfois les parents. Et si on décryptait ses mécanismes pour dédramatiser ?
Les mesures de confinement dûes à l’épidémie de coronavirus ont fait exploser le trafic Internet de +70% avec « une grande contribution des jeux en ligne comme Fortnite », expliquait à Bloomberg le pdg du fournisseur d’accès à Internet Telecom Italia. Gageons qu’en France, les chiffres doivent être équivalents…
Si vous êtes parent d’au moins un enfant fan de jeux vidéo, vous n’avez pu passer à côté. Depuis deux ans, le jeu vidéo Fortnite est devenu l’équivalent d’un Star Wars pour une génération précédente : un phénomène de pop culture qui irrigue toutes les conversations de cour de récré et des réseaux sociaux.
Faut-il pour autant forcément s’inquiéter si son enfant est
accro ?
Nombreux sont les parents qui se plaignent après que leurs enfants passent le plus clair de leur temps devant ce jeu vidéo. « Nou nepli capave. Mo ban zenfants nek reste jouer sa avec zot ban camarades ene zournée ek meme asoir sirtou dan confinement », nous confie Nathalie. Selon les informations de India Today, un adolescent de 16 ans s’est pendu après avoir été interdit par sa mère de jouer à PlayerUnknown’s Battlegrounds. Un décès qui a relancé le débat sur l’interdiction des jeux vidéo violents en Inde. Ceux jeux vidéos ont une distraction mortelle. Ils prennent comme autre exemple, celui de ces deux jeunes de 20 ans qui ont trouvé la mort en mars dernier après avoir joué à PUBG sur leurs smartphones au bord d’une voie de train, ils ont été tués par le train qui arrivait.
La seule recommandation pour les parents inquiets sera donc de leur conseiller d’établir ces limites (nombre d’heures par semaine, budget maximal à dépenser…) avec leurs enfants. Mais aussi, pour les plus investis et curieux, de ne pas hésiter à s’asseoir face à leur écran pour rejoindre leur enfant dans une partie. L’occasion de constater que, in fine, Fortnite n’est qu’un jeu parmi tant d’autres.