Pendant la période de confinement, l’association Raise Brave Girl propose des activités quotidiennes aux familles mauriciennes. Les internautes peuvent bien participer à une vidéo en direct (LIVE) partagée où nous parlons de violence domestique et de maltraitance des enfants, etc. « Être en situation de confinement ne signifie pas que la violence domestique n’existe plus dans le pays », affirme Prisheela Yusha Motee, la Présidente de l’association Raise Brave Girl.
Prisheela Yusha Motee pense qu’il faut se comprendre pour pouvoir aller de l’avant et cet confinement nous donne le temps de ralentir. « Nous proposons aussi des activités simples comme dessiner votre famille, dessiner vous-même ou des activités où vous devez écrire ce que vous aimez de vous », ajoute-t-elle. Ces activités quotidiennes sont destinées à tous les mauriciens de toute âge.
La Présidente de l’association nous parle d’un malheureux incident qui s’est produit la semaine dernière où un enfant de 10 ans a été battu par son père car il avait brisé une télécommande. Une fillette de 10 ans avait aussi trouvé la mort car elle a été battue et brulée par sa mère et le conjoint de cette dernière.
« Cependant, nous pouvons voir des personnes à la recherche d’informations et des détenues sur les réseaux sociaux. Ce qui est plus alarmant, le nombre de commentaires négatifs et de propos grossiers utilisés sur les réseaux sociaux. C’est le signe que notre société est sujette à la violence. Nous devons nous attaquer au problème et encourager les personnes victimes de violence à s’exprimer », explique cette jeune travailleuse sociale. Pour rappel, l’objectif de l’association Raise Brave Girls est de défendre l’égalité des genres et les droits humains.