Sunil Gohin ! Ce nom est sur toutes les lèvres depuis que sa société First Talk Ltd s’est vu octroyer une licence radio. Ce patron de presse, qui est à la tête de First Media, Inside News et Le Point, est sous les feux des projecteurs des politiciens.
Le leader du PMSD Xavier Duval, de même que le leader du Ptr Navin Ramgoolam n’ont également pas tardé, à y ajouter leur grain de sel dans les colonnes des publications qui aspiraient à décrocher une licence radio. Ils ont ouvertement critiqué le choix de l’Independent Broadcasting Authority, celui d’accorder de nouvelles licences de radio à First Talk et Mayfair & Purely Communications.
CHANNELNEWS a pris contact avec Sunil Gohin qui est à l’étranger pour le lancement d’un clip vidéo indien — Nain Na Jodeen — réalisé et financé à 100 % par sa société en partenariat avec T-Series, une grosse société indienne engagé dans la production et la distribution de films. Le clip a eu plus de 2 millions de vues en trois jours. Toutefois, Sunil Gohin a répondu à nos questions via texto : « Je suis un businessman et forcément, je suis en contact et j’accueille des invités de marque y compris des politiciens tout comme des artistes. Cela ne veut pas dire que je suis proche d’eux ».
Pourquoi tant d’acharnement sur Sunil Gohin ? L’un de ses proches collaborateurs nous laisse entendre que c’est logique, pour un businessman d’être en bon terme avec des politiciens — comme en témoignent les photos qu’on détient. C’est un peu l’abécédaire d’un bon businessman. Comme quoi, il ne faut pas en tirer des conclusions en se basant uniquement sur une photo.
Quelqu’un de son entourage abonde dans le même sens. « Mo konn Sunil plis ki 20 ans et tou letan mo konn li fuire la politique mais ça pas empess li ena bon relation ek bann politiciens parski avant tou li enn business man. Mo kapav dir ou li toujours poli avec tout le monde. »
Les autorités ont pris la bonne décision de faire venir de nouveaux opérateurs sur la place. Le pays avait besoin d’un nouveau souffle d’idées et d’approches nouvelles en matière du traitement de l’information après plus de quinze années suivant la libéralisation des ondes radiophoniques.
A la fin de la journée, il incombe à la population, et non aux politiciens et aux groupes intéressés, de juger si les nouvelles radios répondent ou pas aux attentes de la société mauricienne en terme de qualité, d’intégrité, de diversité, de créativité, et d’innovation technique.