Les deux jours d’échanges autour de la sécurité maritime ont conclu sur la signature de plusieurs accords entre les cinq pays de la région, notamment Maurice, le Madagascar, le Djibouti, les Seychelles et les Comores.
La Conférence ministérielle sur la sécurité maritime dans l’océan Indien occidental a été un franc succès. Elle a vu la participation de 25 pays, de plus de 150 délégués et de 17 institutions internationales. La Conférence a été marquée par la signature, ce matin (dimanche), de plusieurs accords entre les cinq pays de la région (Maurice, Madagascar, Djibouti, les Seychelles, les Comores). Ces accords portent sur la coopération en matière de sécurité maritime dans le cadre du programme MASE (Maritime Security). Les discussions entre les différents pays ont duré trois ans, et ce matin, l’accord a été officiellement signé. Maintenant, le travail ne s’arrête pas là. On doit penser à l’implémentation.
Il y a eu beaucoup de déclarations de soutien, mais également des enveloppes de soutien. Nous pouvons compter sur le soutien des cinq Etats membres permanents du Conseil de Sécurité.
La sécurité maritime affecte tous les pays. Il demeure impératif de renforcer la coopération pour le bien-être des citoyens car la sécurité maritime affecte directement le commerce international. Quand on parle de « sécurité maritime », elle n’est pas qu’une question de sécurité, mais aussi de sûreté. On pense notamment à la protection de l’environnement, la lutte contre le trafic illicite d’armes et d’humains, la lutte contre la piraterie et le trafic de drogue… Le tout est englobé sous le terme « sécurité maritime ».
On parle beaucoup de l’économie océanique, mais ce qui lui confère toute son importance et sa signification, c’est d’avoir un océan Indien propre et sécurisé. C’est l’idée derrière la tenue de cette Conférence ministérielle. Elle incarne une action concrète et un engagement de tous les pays et organisations internationales, ainsi que des engagements financiers, pour rendre encore plus significative l’économie bleue.
L’implémentation des accords prend désormais le relais. Il faut transposer ce que nous avons signé dans les lois nationales de chaque pays.