Qui va l’emporter dimanche, de Marine Le Pen, qui concourt pour la deuxième fois pour l’Elysée, ou d’Emmanuel Macron qui deviendrait, à 39 ans, le plus jeune président de la Ve République ?
En France métropolitaine, les 66 546 bureaux de vote ouvrent dimanche à 8 heures et fermeront à 19 heures, une heure plus tard que lors des présidentielles précédentes, ou à 20 heures dans certaines grandes villes.
Le scrutin est organisé au milieu d’un week-end de trois jours, un critère susceptible d’influer sur la participation. Et comme à chaque élection, le taux de participation constitue une première inconnue de la journée. Les instituts de sondage attendent une abstention d’environ 25 % pour ce second tour auquel participe pour la deuxième fois de l’histoire un candidat d’extrême droite.
Plusieurs dizaines de milliers de policiers et gendarmes, avec le concours de 7 000 militaires de l’opération Sentinelle, sont mobilisés pour l’élection. C’est la première fois qu’une présidentielle se déroule sous le régime de l’état d’urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015.
Situation inédite également : cette année, les maires ont eu des difficultés à trouver des assesseurs en nombre suffisant, en raison de l’absence des candidats du Parti socialiste et des Républicains.
Emmanuel Macron a rejoint samedi Le Touquet (Pas-de-Calais), où il votera dimanche. Marine Le Pen votera quant à elle dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Son équipe a saisi la Commission de contrôle électoral pour protester contre l’envoi présumé, dans plusieurs départements, de bulletins de vote Le Pen déchirés.
Le vote a débuté samedi à 12 heures (8 heures locales) à Saint-Pierre-et-Miquelon, où traditionnellement les 4 966 inscrits sont les premiers à se prononcer. A 17 heures, près d’un électeur sur deux s’était déplacé (49,41%), en très légère hausse par rapport au premier tour (49,11%) mais en nette baisse par rapport à 2012 (62,67%).