Après deux ans, la femme d’affaires, Nandanee Soornack a décidé de parler ouvertement à la presse mauricienne lors d’une conférence de presse à Milan. La population s’attendait a ce que Nandanee Soornack réponde à des questions qu’elle juge importantes notamment: sa relation avec l’ex-Premier ministre et aussi les faveurs qu’elle a bénéficiées alors que le parti travailliste était au pouvoir jusqu’à 2014. Mais, malheureusement elle est restée sur sa faim aussi bien que les journalistes qui se sont déplacés vers Milan pour assister à la conférence de presse afin de connaitre la vérité et d’informer en conséquence la population.
Coiffée, maquillée, élégamment vêtue avec de la classe, la femme d’affaires était entourée de ses deux hommes de loi. Elle a débuté sa conférence de presse comme suite: " Mo pan kit Moris à coz mo per kiken…mo pas per pou reste dans mo pays…mais mo in pense mo zenfant mo in vin dans Italie ". Je reviendrai à Maurice, mais pas de sitôt…". Elle a nié avoir quitté Maurice avec douze valises contenant 800 millions.
Certainement, Nandanee Soornack a le droit de se défendre mais toutefois, elle a esquivé la plupart des questions pertinentes des journalistes. Après avoir quitté son île natale le 11 décembre 2014 dans des circonstances difficiles, il faut se rendre à l’évidence que la business woman n’a pas changé. Elle affiche une arrogance déconcertante et ses réponses ne traduisent pas un iota d’humilité. Selon elle, elle mérite tout ce qu’elle a acquis, elle n’a obtenu aucune faveur de Navin ramgoolam. « Mo fine travaille dure pou gagne l’argent, mo fine travaille comme couturière mo fine travaille dans buro », ajoute-t-elle. A une question des journalistes concernant l’affaire Roches Noires et l’identité du père de son enfant, les avocats de la femme d’affaires ont fait ressortir que leur cliente a le droit de garder le silence.
« Jamais mo fine vend cotomili », lance-t-elle. Nandanee Soornack nie avoir été marchande de cotomili. Pourtant, ceux qui l’ont connu affirment le contraire. Il faut dire que la femme d’affaires est née sous une bonne étoile pour avoir connu une telle ascension grâce a son flair et les sacrifices qu’elle a consentis. La chance ne sourit pas aux communs des mortels en business. Même ceux qui sont bardés de diplôme ont connu des périodes de vache maigre en affaires et ont dû mettre la clé sous le paillasson.