81 entreprises américaines continueront à suivre les règles édictées sous l'administration Obama, malgré leur abrogation par un décret de Donald Trump.
Après le décret anti-immigration, les grands noms des nouvelles technologies s'opposent au «décret sur l'indépendance énergétique», signé le 28 mars. Parmi les réfractaires à la politique environnementale du nouveau président des États-Unis, Apple, Alphabet (Google), Microsoft et Amazon ont indiqué leur volonté de continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de rester fidèles aux mesures, désormais remises en question, de l'administration Obama.
«Une politique exigeante en matière d'environnement peut favoriser le développement des énergies renouvelables à travers le pays et permettre de faire face à la grave menace du changement climatique, tout en ne limitant pas la compétitivité de l'industrie et de l'innovation américaine», ont commenté ces quatre entreprises dans un document adressé à Bloomberg.
Le décret signé par Trump ordonne un réexamen d'une série de mesures phares de son prédecesseur démocrate, destinées à combattre le changement climatique. Ces initiatives sont jugées trop coûteuses et nuisibles à la compétitivité des États-Unis, selon la nouvelle administration, qui dénonce une guerre menée «contre le charbon». Le président américain entend par ailleurs réduire de 2,6 milliards de dollars le budget de l'Agence de protection de l'environnement, sur les 8,3 milliards actuels.