Le Prosecution Commission Bill a été le seul sujet commenté par Paul Bérenger lors de la conférence de presse hebdomadaire du MMM, ce samedi 17 décembre. Il a tenu à expliquer sa position sur ce sujet alors qu'il était Premier ministre en 2003. Il s’est aussi interrogé sur la précipitation et la mise en place d'une commission et la rétroactivité de trois ans de ce bill.
Pour Paul Bérenger, il faut faire la différence entre le fond et la forme. Sur la forme : la façon de faire où « tou dimoun pe kondan le rush ». Il a salué le Bar Council et des personnalités telles que Mes Moollan, Domaingue et Pursem entre autres. Il a expliqué qu’« en 2003, il y avait unanimité contre la concentration du pouvoir dans les mains d'une seule personne.
Selon lui, il a été le premier à lancer le débat sur ce sujet. Mais depuis, il y a eu le jugement dans l'affaire Mohit. C'était un tournant. N'importe qui peut contester le DPP à la Cour suprême» . Il a rappelé «que, nous n'avions fait aucune proposition concrète à l'époque. Il n'y avait que des consultations», en précisant qu'aucun amendement à la constitution n'avait été suggéré. Selon lui, dans certains pays, la fonction du DPP est collégiale et c’était une des possibilités qui étaient à l'étude à l’époque.
«Mo finn deman SAJ ran ban dokiman piblik pou kone ki mo ti pé dir. Li finn refize» , a-t-il déploré. Il a tenu à préciser que même si le MMM reste ouvert aux débats sur le changement du fonctionnement dans le rôle du DPP, une telle commission est définitivement exclue. «Nous sommes 'open minded' sur la question. Par contre, nous sommes totalement contre la précipitation et la mise en place d'une commission», a-t-il déclaré.