Le recours à ces engins par le groupe terroriste préoccupe de plus en plus les forces de la coalition en Irak en en Syrie, au point qu’une cellule spéciale vient d’être mise sur pied par le département américain de la Défense.
À trois reprises depuis début septembre, les djihadistes ont utilisé des drones pour attaquer des soldats irakiens ou des combattants kurdes. Mais pour la première fois, le 2 octobre, l’explosion d’un drone piégé par l’État islamique a tué, en l’occurrence deux combattants kurdes, blessant également deux soldats français à Erbil, la «capitale» des régions autonomes kurdes d’Irak. Construit en polystyrène, l’avion avait été ramassé sur le sol par des pechmergas qui l’ont ramené à leur camp militaire. Il a explosé alors que les combattants kurdes le photographiaient, selon un responsable américain. L’explosif était dissimulé dans la batterie.