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Quatre athlètes saoudiennes présentes à Rio

L’Arabie saoudite enverra quatre femmes aux Jeux olympiques, soit deux fois plus qu’il y a quatre ans à Londres. 

Une petite avancée sur la condition féminine dans un pays qui interdit toujours aux femmes de faire du sport en public.

Pour la deuxième fois de son histoire, l’Arabie saoudite va aligner des sportives aux Jeux olympiques. A Rio, le royaume de la péninsule arabique sera représenté par quatre femmes, soit deux de plus qu’en 2012, édition à l’occasion de laquelle le CIO avait imposé au moins une femme dans chaque délégation. La première, Sarah al-Attar, 23 ans, avait déjà pris part aux séries du 800 m à Londres, terminant dernière de sa course à plus de 30 secondes de sa plus proche rivale, et s’alignera cette fois sur le marathon. Les trois autres sont une judoka, Wujud Fahmi, une escrimeuse, Lubna al-Omair, et une sprinteuse, Cariman Abu al-Jadail.

Ces quatre athlètes ont été invitées par le Comité international olympique, aucune n’étant parvenue à se qualifier directement. Interrogé sur la composition de sa délégation, le Comité olympique saoudien a précisé qu’il alignera des hommes et des femmes mais n’a pas confirmé officiellement les identités de ces dernières. Les quatre femmes et les sept hommes de la délégation saoudienne qui les accompagneront sont arrivés au Brésil lundi, mais n’ont pas été présentés aux médias.

En 2012, Sarah al-Attar avait couru en survêtement et la tête couverte. La judokate Wodjan Shahrkhani, alors âgée de 16 ans, avait refusé de participer si elle ne pouvait pas se couvrir la tête. Un compromis avait été trouvé consistant à lui couvrir les cheveux avec un bonnet et elle n’a tenu que quelques secondes sur le tatami. Elles étaient également accompagnées par un proche parent, comme l’exige la loi islamique rigoureusement appliquée en Arabie saoudite




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