Donald Trump ne parvient décidément pas à tenir sa langue. Vingt-quatre heures après avoir joué la carte du sérieux en présentant sa vision de l’économie, il est retombé dans son travers de créer des polémiques gratuites pour le plaisir d’un bon mot ou de flatter son public.
Lors d’un rassemblement mardi après-midi à Wilmington, en Caroline du Nord, le candidat républicain s’est présenté comme le seul rempart contre la nomination de juges à la Cour suprême susceptibles de remettre en cause le deuxième amendement de la Constitution, qui garantit «le droit de garder et de porter des armes».
“Fondamentalement, Hillary veut abolir le deuxième amendement», a-t-il affirmé. «Si elle est en mesure de choisir ses juges (le président désigne les membres de la Cour suprême après approbation du Sénat, NDLR), il n’y a rien que vous pourrez faire, mes amis. À moins que les gens du deuxième amendement (militants du port d’armes, NDLR)… Il y ait peut-être quelque chose à faire, je ne sais pas…»
